Scoopsdeziguinchor.com : L’armée serait-elle en terrains conquis dans le Balantacounda et ses environs ? En tout cas plus d’une douzaine de jours après le déclenchement d’opérations militaires de sécurisation menée contre les combattants du Mfdc établis dans la zone, des sources concordantes font état des séries de bombardements aussi bien aériens que de l’artillerie lourde qui ont eu finalement raison des combattants d’Atika contraints d’abandonnés leurs bases et de disparaitre dans la nature
Ratissage, bombardements aériens, tirs à l’artillerie lourde, de jours comme de nuits, ont émaillé pendant plus d’une semaine le quotidien des populations du Balantacounda, situés à cheval entre les départements de Goudomp et de Ziguinchor. Des opérations militaires qui, pour l’Etat-major de l’armée par la voix de la Dirpa, visent non seulement à accompagner le retour des populations déplacées et de les sécuriser afin qu’elles puissent mener tranquillement leurs activités ; mais également à lutter contre les trafics illicites de bois et de chanvre indien dont sont notamment accusés les combattants du Mfdc. Et si après plusieurs jours d’engagement opérationnel, autorités étatiques et Etat-major de l’armée restent silencieuses sur le développement des opérations de sécurisation qui se poursuivent encore sur le terrain, des sources concordantes font toutefois état d’une débandade des forces combattantes du Mfdc en proie aux intenses bombardements aériens et terrestres et qui ont été contraintes d’abandonner leurs bases pour fuir en Guinée-Bissau voisine et vers d’autres contrées plus clémentes. Ainsi en plus de Sikoune, la plus importante base d’Atika au niveau du Balantacounda, c’est d’autres cantonnements rebelles situés à le long de la frontière, tels la 2 et la 9, qui sont également tombés. « Les bombardements sont devenus plus intenses depuis trois jours ; et c’est d’ailleurs une partie des troupes de l’armée nouvellement installée à Bilass qui a enjambé les rizières pour se retrouver dans la forêt où se trouve ces camps » indiquent ces sources ; et lesquelles renseignent en outre, qu’au-delà, des tirs à l’arme lourde, l’armée use de moyens aériens, avec un hélicoptère et un avion, pour pilonner et accélérer, du coup, l’avancée sur le terrain de l’infanterie. Toute une stratégie mise en œuvre sur le théâtre des opérations et qui a permis à l’armée de mener l’assaut, de ratisser large et de gagner chaque jour du terrain sur les combattants d’Atika contraints aujourd’hui d’abandonner leurs bases.