C’est en tant que natif du département de Bignona, et conformément à sa logique d’accompagner dans le cadre social les couches vulnérables que Seydou Sané est venu présenter sa compassion et ses condoléances aux familles éplorées de Bignona et au peuple sénégalais endeuillé. Et c’est tout cas en loin des foules officielles, que Seydou Sané, par ailleurs président du Casa-sports reflet de la jeunesse casamançaise, a ainsi voulu s’associer à la douleur des familles des vicitmes des dernières manifestations à Bignona. Une visite au pas de charge qu’il a d’abord mené chez l’imam Ratib de Bignona El Hadj Fansou Bodian. Occasion pour Seydou Sané de prier pour l’imam Ratib qui constitue, selon lui, un grand stabilisateur social, un homme de paix et de développement pour qui les communautés comptent, dit-il, pour l’émergence du Sénégal en général et celle de la Casamance en particulier. Le président du Casa-sports et sa délégation ont sollicité à leur retour des prières de la part d’El Hadj Fansou Bodian. Lequel a d’ailleurs prié pour les disparus, pour un Sénégal de paix et pour que la paix en Casamance soit également définitive pour l’intérêt de tous. Cap ensuite pour Seydou Sané et sa délégation au niveau de Belaye (commune de Djignaky) qui a enregistré une victime en la personne du néo-bachelier Famara Goudiaby ; puis au quartier Maguiline, commune de Bignona, chez la famille de la 1ère victime des manifestants au Sénégal en l’occurrence Cheikh Coly et à Tenghory Compliqué où loge la famille de Bourama Sylla Sagna âgé de 14 ans et autre victime des violentes manifestations enregistrées dans la capitale du Fogny. « Je suis venu à Bignona pour présenter mes condoléances et apporter mon soutien aux familles des victimes et souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés alités. Ce drame touche tout ce département, cette région et tout le pays » a déclaré Seydou Sané à l’endroit des membres des familles des victimes. Des familles éplorées certes, mais des familles qui ont accepté la volonté divine, qui se remettent à dieu et qui ont, par la voix des chefs de famille, plaidé pour la paix, l’union des cœurs et le pardon.
S’attaquer à la racine du mal
Pour Seydou Sané, la Casamance avait déjà connu des moments difficiles. Et on ne saurait mesurer, selon lui, l’importance de la paix si ne vit pas dans l’insécurité, et dans la violence. « Et aujourd’hui qu’on a la paix à cause des prières et par la grâce aussi du président de la république, nous acteurs devons conserver et consolider cette paix là. Et nous avons le droit voire même le devoir d’accompagner également nos jeunes. Nous devons être à leur coté pour apporter la bonne parole » a-t-il martelé face à la presse en marge des condoléances. Car être aujourd’hui distant des jeunes, argue le président du Casa-sports, c’est méconnaitre leurs problèmes ; et être avec eux, dans les mouvements des jeunes nous permet de mieux maitriser et de répondre, dit-il, à leurs attentes. Suffisant pour le natif de Mangoulé de promettre à l’avenir de s’inscrire davantage dans des démarches participatives qui consistent à aller trouver les jeunes dans leurs quartiers et de discuter avec eux des véritables enjeux, leur dire la vérité en leur apportant la bonne parole
Appel à la jeunesse casamançaise
Le président du Casa-sports a également profité de sa présence aux cotés des familles éplorées pour exhorter la jeunesse casamançaise a assumé ses responsabilités et ne pas se laisser emporter dans des batailles souvent politiques et qui ne les concernent point. Car pour Seydou Sané, aujourd’hui que la paix s’installe et que les prémisses du développement sont manifestes on doit pouvoir profiter de ce temps pour accompagner les jeunes, les encadrer mais aussi les protéger et non les utiliser ; et ce quelque soit l’objectif qu’on s’est, dit-il, assigné. Seydou Sané revient ici sur le sens et la justification de sa présence à Bignona non sans manquer de lancer un appel à la jeunesse casamançaise !
