Casamance/Cap Skirring : Acteurs, autorités étatiques et partenaires au développement engagent la réflexion sur le devenir du déminage en Casamance

Scoopsdeziguinchor.com : Déterminer le type d’aide voire des schémas de financement qui seraient le plus utile pour éradiquer totalement les mines en Casamance !  Une option de l’ANRAC et de ses partenaires qui fait l’objet d’une table ronde de mobilisation des partenaires au développement pour le financement du déminage et de la réinsertion des groupes affectés par le conflit en Casamance. Une rencontre lancée ce mercredi 26 avril 2023 au niveau de la Station Balnéaire du Cap Skirring et qui sera, pendant trois jours, mise à profit par les nombreux participants pour un plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières afin de chauffer le moteur du déminage humanitaire en Casamance et, matérialiser, du coup, la réinsertion/intégration socioéconomique des populations impactées par le conflit en Casamance

La cérémonie protocolaire d’ouverture de cet atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion/intégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance  a été présidée par le gouverneur de la région de Ziguinchor Guedj Diouf. Et ce, avec une  participation à cette conférence qui a été délibérément beaucoup plus large qu’elle n’est d’habitude. Car outre le chef de l’exécutif régional et ses collaborateurs, cette rencontre a été rehaussée par la présence de Mathias Dominig chef de mission à l’ambassade de Suisse, du représentant du ministère des Finances et du Budget Amorow Badji, du directeur général de l’ANRAC Ansou Sané, du directeur général du CNAMS Pape Mamadou Diop, du Secrétaire général d’APRAN-SDP Honorable Demba Keita, des acteurs et partenaires au développement, des représentants de corps diplomatiques, des représentants d’organismes internationaux, etc. Une initiative  opportune pour ainsi accompagner les efforts de l’Etat du Sénégal dans le cadre du déminage et de la réinsertion des populations affectées par la crise casamançaise. Guedj Diouf le gouverneur de la région de Ziguinchor.

L’objectif de cette table ronde du Cap est de faire donc le plaidoyer auprès des Partenaires Techniques, des Représentations diplomatiques pour la mobilisation de leur contribution en vue de financer les activités de  réintégration/réinsertion des groupes affectés par le conflit et le déminage humanitaire en Casamance. Il s’agira en outre de faire l’état des lieux des opérations et activités déjà menées et celles en cours, dans le cadre de la réintégration/réinsertion et les difficultés rencontrées ; de faire l’état des lieux des opérations déjà menées et celles en cours, dans le cadre de la lutte contre les mines et les difficultés rencontrées ; d’identifier des actions prioritaires à court terme à mener pour accompagner les communautés candidates au retour et/ ou retournées et de proposer des solutions aux difficultés rencontrées et élaborer des mécanismes de mobilisation de ressources pour accompagner les dynamiques de retour des populations déplacées. Une manière pour l’ANRAC, le CNAMS, APRAN-SDP et l’ambassade de suisse co-organisateurs de cette rencontre du CAP de chauffer à nouveau le moteur du déminage en Casamance pour ainsi concrétiser cette forte aspiration des populations déplacées à retourner au bercail. Ansou Sané DG de l’ANRAC justifie ici leur engagement à matérialiser un tel dessein.

Concernant d’ailleurs le déminage humanitaire en Casamance, force est de reconnaitre que les efforts consentis par le Gouvernement, avec le soutien des partenaires (Union européenne, USAID, PNUD) ont permis de dépolluer à ce jour près de 1,200.000 m2. Mais faute d’une capacité de mobilisation de ressources financières, il reste 1.000.000.000 m2 de zones à dépolluer localisées dans six arrondissements de la Casamance naturelle. Suffisant pour l’ANRAC et ses partenaires d’engager la réflexion sur la problématique du déminage et ses corollaires afin de permettre au Sénégal de se conformer aux exigences de la Convention d’Ottawa. Demba Keita le secrétaire général d’APRAN-SDP revient ici sur la pertinence de leur démarche.

 

 

 

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