Scoopsdeziguinchor.com : Booster le développement local, améliorer le cadre de surveillance de l’aire marine protégée de Niamone-Kalounayes et permettre aux populations et communautés locales de profiter des retombées auxquelles s’attendent toute population riveraine d’écosystème mangrove ou d’aires marines protégées ! Une opportunité qu’entend ainsi saisir les organisations communautaires de base et les populations de Niamone-Kalounayes en partenariat avec Oceanium pour garantir leur survie. Des terroirs qui sont dans des activités de reboisement depuis belle lurette et qui, par un effet d’engouement suscité par le projet « Manko » sont entrain, par le biais de la restauration de la mangrove, de gagner la bataille de la pauvreté ; et ce, avec la création d’emplois verts avec tout ce que cela comporte en termes d’avantages pour le développement local
C’est d’ailleurs tout le sens de cette campagne de restauration de la mangrove entamée depuis plusieurs mois au niveau de la zone de Niamone-Kalounayes ! Une contrée qui connait également une dégradation de ses ressources forestières du fait d’un déficit pluviométrique combiné à l’action anthropique et à la salinisation des sols. Toute chose qui impacte négativement sur l’écosystème de la mangrove. Une situation qui affecte en outre rudement le vécu quotidien des populations plongées pour la plupart dans une extrême pauvreté. De quoi pousser la jeunesse locale à s’investir dans le cadre du reboisement de la mangrove et pour les besoins de la survie des communautés locales.
C’est aussi toute la quintessence du Projet « Manko » d’une durée de trois (03) ans et qui intervient au Sine Saloum et en Casamance dans le cadre de la restauration de la mangrove et de l’accompagnement des communautés dans le cadre d’activités génératrices de revenus. Un projet mis en branle au niveau de 12 communes de la Casamance (10 à Ziguinchor et 02 à Sédhiou). Coordonnateur du projet « Manko » en Casamance Youssou Diédhiou revient ici sur les contours dudit projet et sur son bilan à mi-parcours.
Ce projet à l’actif d’Oceanium et de son partenaire Weforest qui travaille avec plus de 450 entreprises dans le monde est le symbole d’un partenariat florissant et durable entre la structure dirigée par Youssef El Aly et les communautés bénéficiaires. Un projet qui, de l’avis de Cheikh Oumar Tidiane Sonko appuie d’abord la massification des reboisements avec un rythme très intense noté sur le terrain depuis l’année dernière. Le président du comité de gestion de l’aire marine protégée (AMP) de Niamone-Kalounayes et par ailleurs président de l’Association Comment Agir contre les Périls en Afrique (CACOPA), structure qui a un ancrage écologique et qui s’active dans la restauration de la mangrove depuis 2001 qui a en outre décliné les impacts d’ordre pluriels du projet.
Des impacts du projet qui sont d’ailleurs manifestes à travers l’engagement et l’investissement des jeunes pour l’amélioration de leur cadre de vie ; et ce, à travers ces activités de reboisement sous-tendues par des retombées économiques. Coordonnateur d’Oceanium dans la zone des Kalounayes, Aliou Badiane explique ici les avantages que procure ce projet pour la jeunesse des Kalounayes qui aujourd’hui arrive à joindre, dit-il, les deux bouts grâce à « Manko ».
C’est dire que le projet Manko constitue, de l’avis des jeunes des Kalounayes, une plus-value dans le cadre du développement local. Toute chose d’ailleurs validée par le représentant du président de l’ASC Baraka ; association qui s’active dans le social et le secteur agricole. Alandesse Tamba pour qui, c’est pour faire face aux charges liées au fonctionnement de leur ASC qu’eux jeunes se sont engagés, note-t-il, dans ce projet de reboisement pour pouvoir tirer des sources de revenus et subvenir en outre à leurs besoins Des jeunes qui par la voix de Alandesse Tamba ont en outre demandé au président d’Oceanium Youssef El Aly à multiplier les actions, voire les activités de reboisement au niveau de cette contrée des Kalounayes.