Ebinako/6ème Edition Consultations médicales gratuites : Le Dr Cheikh Sadi Mané et ses partenaires en mode Humanitaire

Scoopsdeziguinchor.com : La localité d’Ebinako, commune de Djignaky, a été le cadre pendant deux jours de la 6ème  Edition des  opérations de consultations médicales gratuites démarrées en 2015. Une initiative à l’actif du médecin Cheikh Sadi Mané orthopédiste à l’Hôpital régional de Saint-Louis en partenariat avec Ziguinchor Assistance Médicale (ZAM) Section de Saint-Louis ; et initiative qui a permis la prise en charge sanitaire, il y a une quinzaine de jours, de centaines et de centaines de patients venus de la zone des Palmiers, de l’arrondissement de Kataba I, la Gambie voisine, etc.

C’est connu ! L’accès aux soins de santé dans certaines contrées de la région de Ziguinchor notamment au niveau des arrondissements de Sindian et de Kataba I notamment demeure toujours difficile voire problématique. C’est d’ailleurs conscients d’une telle situation que des spécialistes, diplômés et autres étudiants en formation originaires ou sympathisants de la Casamance ne cessent de se déployer chaque année sur le terrain pour apporter des soins de santé aux populations défavorisées et vulnérables de la région. C’est le cas de l’Association Ziguinchor Assistance Médicale (ZAM)  Section de Saint-Louis qui depuis 6 ans  parcoure des centaines de Km pour venir assister les patients d’Ebinako, de ‘arrondissement de Kataba I et de ses environs qui n’ont point accès à des soins de qualité et incite du même coup les communautés locales à se connecter à la médecine moderne. Ousseynou Sané étudiant en fin de formation à l’UGB de Saint-Louis à l’UFR santé, président de Ziguinchor Assistance Médicale (ZAM) Section de Saint-Louis justifie ici le sens de leur engagement !

Et pour cette 6ème Edition de ces journées de consultation médicales d’Ebinako, le Docteur Alioune Badara Sow qui accompagne ce projet reconnait que l’affluence est un peu moindre par rapport aux éditions précédentes ; même si la population est venue à nouveau en masse, dit-il, pour ses besoins de consultation. Et pour la première journée, 200 patients, informe-t-il, ont été consultés et répartis dans les différents services  gérés par des spécialistes désignés. A savoir la chirurgie, la circoncision, les consultations de médecine générale, celles de gériatrie, la pédiatrie et la gynécologie. Le Dr Sow pour qui la pathologie la plus fréquente lors de ces consultations demeure l’hypertension artérielle aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Une maladie à priori tolérée par les populations parce qu’elles ont, de l’avis du médecin saint-lousien, des chiffres tensionnels qui sont élevés mais qui ne présentent pas nécessairement des signes de gravité ou quelque chose d’urgent.

Pour Fatou Coly native d’Ebinako et membre du comité d’organisation des ces journées, le manque de structures sanitaires, de personnels qualifiés, l’accès difficile au niveau des postes de santé, des difficultés d’évacuation des patients, etc. constituent autant de raisons qui ont poussé, argue-t-elle, le Docteur Cheikh Sadi Mané a initié cette journées de consultations médicales.

Le Dr Cheikh Sadi Mané orthopédiste de spécialité à l’Hôpital régional de Saint-Louis natif du village d’Ebinako est l’initiateur de ces journées médicales depuis 2015. Des journées qui ont pris, dit-il, de l’ampleur avec des médecins qui viennent de Saint-Louis apporter leur concours ; l’appui des autorités politiques dont les maires de Saint-Louis et de Djignaky qui y mettent du sien et l’accompagnement également des partenaires qui tous appuient ces activités de proximité de santé. Et c’est dans cet élan que le maire de Djignaky Moustapha Lo Diatta projette même, de concert avec son équipe de Sadi et celle de ZAM, de démultiplier ces activités au niveau de la zone des Palmiers où tout est urgence surtout les questions sanitaires. Et sur les pathologies rencontrées le Dr Mané a fait cas des lipomes, des kystes, et des modules des seins qui ont été d’ailleurs prises en charge sur place dans le cadre de la petite chirurgie. Mais des cas d’hernies, de prostatites diagnostiqués et autres qui nécessitent une chirurgie lourde sont référés, informe-t-il, à Bignona ou à Ziguinchor.

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