Scoopsdeziguinchor.com : Juristes et associations de la société civile réunis le jeudi dernier à la Salle catholique de Tiléne ont disséqué sur les contours de l’article 196 du Code de la famille ; une loi qui interdit la recherche de la paternité à un enfant issu d’un couple non légal. C’était dans le cadre d’un atelier d’échanges et de partage mis à profit par les participants pour plaider tout bonnement la modification voire l’abrogation de cette loi
«L’établissement de la filiation paternelle est interdit à tout enfant qui n’est pas présumé issu du mariage de sa mère ou n’a pas été volontairement reconnu par son père, exception faite des cas prévus à l’article 211…». C’est ce que stipule l’article 196 du code de la famille sénégalaise qui interdit ainsi la recherche de paternité à tout enfant issu d’un couple non légal. Une discrimination qui date de 1972 et dont les associations de la société civile sénégalaise assimilent comme une atteinte aux droits de l’enfant et à la dignité des femmes. C’est le cas notamment dans la partie sud du pays, où des associations féminines de la société civile et des juristes aux avant-postes de ce combat pour l’abrogation de l’article 196, se sont d’ailleurs réunis le jeudi dernier au Centre Catholique de Tiléne pour un atelier d’échanges et de partage sur cette problématique. Ndeye Marie Thiam coordonnatrice de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC) revient ici sur le sens de leur engagement pour la défense des droits de l’enfant et de la femme !
