Scoopsdeziguinchor.com : Une campagne de paix et des élections législatives apaisées ! C’est ce que prônent les populations du département de Bignona pour ces joutes électorales prévues le 17 novembre prochain.
« Nous demandons aux candidats de prôner un discours d’apaisement, de paix et de rassemblement comme le prônent les nouvelles autorités » espère le natif de Bignona Lamine Dème Diatta.
Cet observateur politique qui estime le département Bignona fut meurtri lors des évènements de 2021.
Par rapport à ses attentes pour ces joutes législatives, Dème Diatta espère là également que le département de Bignona aura une digne représentation au niveau de l’hémicycle.
« Parce que les populations veulent des candidats qui soient de vrais représentants du département au niveau de l’Assemblée nationale.une fois élu au soir du 17 novembre prochain » alerte-t-il.
Dème Diatta d’espérer voir leurs futurs représentants à l’Assemblée prendre en compte les difficultés du département de Bignona.
« A savoir le désenclavement du département par rapport aux infrastructures routières et le barrage d’Affiniam qui a créé beaucoup de problèmes qu’il n’en a réglé » note-t-il.
Mais aujourd’hui, à en croire Dème Diatta, la jeunesse a compris les enjeux de la politique.
« Donc nous souhaitons que la campagne soit une fête pour tout le monde » plaide-t-il.
Ndèye Aby Fall journaliste à la radio communautaire FM Awagna et présidente du conseil de quartier de Bignona Bassene prie à son tour pour des élections apaisées.
Avant de souhaiter que les candidats et candidates à la députation notamment les femmes une fois élus soient leurs porte-voix.
« Ceux ou celles qui seront élus cette fois doivent mieux s’imprégner des conditions des femmes de ce département, ce qu’elles vivent au quotidien, ce qu’elles ont besoin » argue-t-elle.
Car Ndèye Aby Fall, tous ces candidats ont un long vécu avec les populations locales.
« Seulement pour la dernière législature on n’avait pas trop senti les députés du département à l’hémicycle et que 90% des Bignonois ne les connaissaient d’ailleurs pas » soutient-t-elle.
A l’en croire, il faut « un plaidoyer pour ces femmes afin qu’elles sentent à leur niveau les politiques publiques » plaide-t-elle.
« L’appel que je lance aux candidats c’est de leur dire de faire attention aux dérapages verbaux » martèle Ousmane koté, notable et membre fondateur d’ADD (Association pour le Développement de Diouloulou).
« Dans les décès les baptêmes, dans les mosquées, ils sont ensemble ; et quand c’est le moment de la politique ils sont divisés et c’est des insultes et écarts de langage » déplore-t-il.
Et tout ce qui est demandé aux candidats, selon Ousmane Koté, c’est de leur proposer des programmes.
« Car force est de reconnaître que leurs devanciers ne se sont pas correctement occupés du département de Bignona » se désole le régulateur social à Diouloulou.
Ce dernier de citer l’état de la route Bignona-Diouloulou qui est, dit-il, très dégradée.
« Moi je ne voyage d’ailleurs plus parce que ma santé ne permet pas d’affronter un tel calvaire avec ce trajet ; c’est vraiment déplorable » s’offusque-t-il.
Ousmane Koté par ailleurs PCA Kairaba FM de prier afin ceux qui seront élus soient de bons parlementaires qui vont, espère-t-il, représenter dignement le département de Bignona.
« On ne veut plus de politiques qui ne tiennent pas compte des préoccupations des populations » prévient le natif de Diouloulou.
Ousmane Koté qui n’a pas manqué en outre d’exprimer son cri de cœur par rapport à la marginalisation dont sont victimes, dit-il, les fils de cette contrée du Naran.
« Diouloulou n’a jamais eu un représentant à l’assemblée nationale de 1960 à nos jours. Cela est déplorable et fait mal au cœur pour nous populations de cette contrée du Naran » lâche-t-il.
Avant de plaider pour une campagne électorale digne et saine entre les différentes coalitions.