Scoopsdeziguinchor.com : C’est des centaines et des centaines de plants qui ont été reboisés il y a quelques jours au niveau des six communes de la zone territoire du Buluf grâce à la forte mobilisation des populations, autorités locales et des services techniques du ministère de l’environnement. Occasion pour le DG de l’ASERGVM de plaider pour la mise en place de pépinières communales et scolaires pour doper le reboisement dans le Buluf
Après avoir débattu de plusieurs thématiques la veille à Thionck-Essyl et qui concernent une meilleure gestion de l’écosystème en interaction avec les populations, autorités locales, services des eaux et forêts et populations locales ont investi ce lundi le terrain pour des activités cde reboisement.
« C’est la deuxième journée du Forum qui a été consacrée à un reboisement linéaire de la Boucle du Buluf » a laissé entendre le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV) Sekouna Diatta par ailleurs maire de la commune de Mangagoulack.
Ces opérations de reboisement dans les six communes du Buluf ont été initiées par l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte en partenariat avec le collectif des maires du Buluf.
Car pour le DG de l’ASERGVM « il ne suffit pas seulement de prendre conscience d’un problème mais il s’agit surtout de mettre en œuvre des solutions dégagées lors du forum de Thionck-Essyl ».
Démarrées dans la commune de Mangagoulack, les activités de reboisement qui ont enregistré l’implication des acteurs ont pris fin au niveau de la commune de Balinghore.
Et pour Sekouna Diatta la dynamique va se poursuivre tout comme l’accompagnement des collectivités.
« L’accompagnement se fera à plusieurs niveaux ; d’abord au niveau de la sensibilisation nous allons continuer à organiser ces genres de rencontre pour débattre des questions environnementales » a-t-il souligné.
Et pour le DG de l’ASERGVM « il y aura également la mise en place de pépinières communales et de pépinières scolaires qui sont un prétexte pour perpétuer l’éducation environnementale tout en mettant à disposition des populations des plants pour des opérations de reboisement ».
Sekouna Diatta pour qui le reboisement doit certes continuer mais accompagner d’un certain nombre d’actions dont la lute contre les feux de brousse.
Cela passe, a-t-il dit, par une sensibilisation mais également par une remise en fonction, insiste-t-il, des pare-feux.
« Parce qu’autour des forêts classées qui sont aujourd’hui victimes des feux de brousse il y avait à l’époque des pare-feux » note-t-il.
« Il faut les remettre à jour en collaboration avec les collectivités et les populations » espère-t-il.
Le maire de Mangagoulack qui plaide davantage pour l’accompagnement des opérations de reboisement sous-tendu par des sensibilisations, soutient-il, pour l’arrêt de la coupe et du trafic du bois.
« Voici deux fléaux qui gangrènent les massifs forestiers casamançais ; et lorsqu’on les aura arrêter et qu’on aura fait un reboisement suivi d’un entretien des plants reboisés nous pensons qu’on pourra inverser la tendance » espère-t-il.
Et cette bataille doit, selon lui, mobiliser toutes les communautés ; à savoir les élèves, jeunes, femmes, associations, notables, souligne-t-il.
« Car en définitive lorsque l’écosystème nous rend ses services ce n’est au bénéfice des agents des Eaux et forêts mais plutôt au bénéfice des communautés » renseigne Sekouna Diatta.
