Cabrousse/Éducation : École maternelle Mandela N°1, un bijou dédié à la petite enfance

Scoopsdeziguinchor.com : Au Sénégal bon nombre d’enfants, notamment ceux âgés de 3 à 4 ans, n’ont pas accès à l’éducation ; et ce faute de moyens voire d’infrastructures scolaires  au niveau leur environnement social. C’est le cas dans le département d’Oussouye et plus particulièrement au niveau de la localité de Cabrousse et ses environs où plusieurs enfants démunis et défavorisés, âgés de 3 et 4 ans, sont laissés en rade par le système scolaire. Une situation déplorable et inacceptable pour des natifs de Cabrousse ; des bonnes volontés qui ont décidé de pactiser avec  un partenaire français pour mettre en place à Cabrousse une école maternelle dénommée Mandela n° 1 au profit de la petite enfance. Un établissement dont l’inauguration prévue le samedi dernier a été différée. Et pour cause !

École Maternelle Mandela n°1 ! Un établissement scolaire flambant neuf, doté de deux salles de classe d’une capacité de 50 élèves chacune, de toilettes, d’un mini-forage fonctionnel, d’une électrification solaire, d’un tapis synthétique  qui protège les enfants de certaines bactéries ainsi que d’un personnel dévoué et prêt à se sacrifier pour la cause de la petite enfance.

C’est dire qu’au niveau de ce centre scolaire établi à Cabrousse tout était fin prêt pour son inauguration voire le démarrage au sein dudit établissement des enseignements-apprentissages  au profit des enfants âgés de 3 à 4 ans. Une manière pour les promoteurs Ababacar Diop, Hervé Mourin et toutes les autres bonnes volontés d’offrir gratuitement une chance à ces enfants issus le plus souvent de familles démunies et défavorisées voire des orphelins laissés en rade par le système éducatif. Des bénévoles qui entendent par leur noble initiative réparer ainsi une injustice au niveau de cette contrée de la Casamance naturelle. Mais seulement voilà ! Pour quelques manquements relatifs aux procédures administratives l’inauguration de Mandela I a été différée par l’autorité administrative ; et ce au grand dam des populations bénéficiaires et des promoteurs qui ont d’ailleurs fait cas de leurs plaintes et complaintes face à la presse ! Ababacar Diop un des promoteurs du projet revient ici sur le sens de leur démarche ; non sans maquer de fustiger la décision de l’autorité.

« Acquérir l’instruction, c’est acquérir le droit à la liberté » ! Une vérité dont a fait sienne Hervé Mourin. Ce promoteur et principal bailleur de ce projet qui n’a pas manqué à son tour d’exprimer toute sa colère et son amertume par rapport à cette décision administrative qui prive aujourd’hui ces enfants d’un droit fondamental ; à savoir la quête de la connaissance, voire de leur liberté.

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